L'UNAM est fondée en novembre 2013 A la suite de désaccords profonds au sein du syndicat national historique, une poignée d'accompagnateurs en montagne décident de fonder un nouveau syndicat professionnel afin de défendre la profession, les professionnels, mais aussi une éthique forte et une vision du travail commun la plus altruiste possible. Il se nommera "Union Nationale des Accompagnateurs en Montagne". Ce nom est en effet un clin d’œil volontaire aux fondateurs de la profession (voir l'histoire de la profession).
2016
Un arrêt de mort de la profession L'arrêté du 6 décembre 2016 instaure une nouvelle définition de l'environnement spécifique pour la pratique des activités assimilées à l'alpinisme. C'est un coup de couteau dans le dos des accompagnateurs en montagne puisque cette nouvelle définition se base sur trois critères de cotation (effort, risque et technicité) issus d'un guide de la Fédération Française de Randonnée Pédestre. Ces critères ne sont donc pas issus d'une pratique d'encadrement professionnel mais, plus grave, cette nouvelle définition découpe nos territoires de montagnes en une mosaïque illisible et risquée. Un risque pour les clients, susceptibles de payer des prestations d'encadrement en zone de montagne par des personnes sans aucune qualification, et risque pour nous, professionnels, de se voir noyés dans une profusion d'offres inadaptées. Aussi, pour réaffirmer les compétences, la spécificité de notre métier et la qualité de nos qualifications, l'UNAM dépose une requête en conseil d’État demandant l'annulation complète de cet arrêté le 16 février 2017. Parallèlement, un travail de mobilisation des Accompagnateurs en Montagne est engagé. Le 7 novembre 2018, c'est une victoire que vient d'annoncer le conseil d’État, annulant purement et simplement l'arrêté en question.
2018
Un syndicat représentatif Cette année marque, après de longs efforts, la reconnaissance de l'UNAM par le Ministère des Sports comme "syndicat représentatif de la profession". Cette reconnaissance tient compte du nombre d'adhérents diplômés et permet d'intégrer plus facilement une partie des instances de décision du monde de la montagne.
2020
Un second recours en conseil d’État Le 9 mars, un arrêté du ministère des Sports modifie l'annexe II-1 de l'article A212-1 du code du Sport. Cette annexe liste les diplômes et qualifications permettant d'encadrer les activités physiques et sportives, ainsi que les prérogatives (limites des conditions d'exercice) de ceux-ci. La réorganisation du tableau entraîne la disparition de la notion d'environnement spécifique dans l'intitulé de notre activité, là où les activités des Guides et de Moniteurs de ski sont bien liées à cette mention. Une nouvelle fois, le danger guette notre profession : être sortis de l'environnement spécifique montagne. Le 29 avril, l'UNAM décide de porter recours devant le conseil d’État afin d'annuler cet arrêté ou de contraindre le ministère à réintégrer les accompagnateurs en montagne dans l'environnement spécifique. Il est proposé aux autres syndicats d'accompagnateurs en montagne de se joindre à cette action indispensable. Seul le SIM (Syndicat Interprofessionnel de la Montagne) a, semble-t-il, mesuré l'importance de l'enjeu et s'est joint à notre action.
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